Le 1er mai

Jeune fille prenant un bain, v. 1870 (photo © Benoît Maisonneuve)

« Â A Saint-Michel de Chavaignes où elle fut enterrée en 1909 […] un ensemble de manifestations autour de la vie, de l’œuvre et de l’action de la sculptrice sera organisé le 25-26 avril 2010. Les pages grandes ouvertes du livre de pierre, gravées en mémoire de l’artiste en disent long sur ce qui fut le combat d’une vie : la reconnaissance du droit des femmes àune éducation artistique et tout particulièrement leur admission àl’École des Beaux-Arts de Paris, un combat mené àpartir de 1889 et qui devait aboutir neuf années plus tard, en 1897…  »
« Â Hélène Bertaux, une artiste engagée  », site de Saint-Michel de Chavaignes

Hélène Pilate Bertaux (1825-1909)

Née àParis, Hélène apprend àsculpter avec son beau-père avant de devenir l’élève de Augustin Dumont. Après l’échec d’un premier mariage, elle épouse Léon Bertaux, nom qu’elle adoptera pour signer ses Å“uvres. Elle effectue une brillante carrière de sculptrice et de professeure. C’est avec détermination qu’elle défend le statut des femmes artistes -non seulement le droit évident de s’épanouir àtravers l’art mais aussi parce que l’Art a besoin des femmes- ; elle ouvre une école et fonde l’Union des femmes peintres et sculptrices en 1881.
Ses œuvres trouvent facilement acquéreurs, parmi lesquels l’État, qui lui commande des sculptures pour des édifices publics parisiens (palais du sénat, Hôtel de ville) et des églises (Saint François-Xavier àParis)
Dans un style académique, Bertaux réalise des sculptures de nus, masculins et féminins, d’où émane une vraie sensualité qui invite àla caresse ; la finesse et l’élégance de ses travaux charment ses contemporains. Maintes fois récompensée, elle reçoit une médaille d’or àl’Exposition universelle de 1889.


La Législation, 1878 (photo nella-buscot.com)


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