Le jeudi 25 janvier

Anne Seymour Damer en muse, sans date (photo Snapthepix)

« La production de Anne Seymour Damer fut très variée mais elle illustra toujours sa recherche d’un idéal classique. Tandis que ses efforts pour poursuivre cet art faisait la satire des journaux populaires et furent raillés par ses contemporains comme Joseph Farington, elle fut néanmoins la seule sculptrice à faire partie des « Vies des plus éminents sculpteurs britanniques » de Cunningham », 1830
Alison Yarrington. “Dictionary of Women Artists”, Delia Gaze, 1997

Anne Seymour Damer (1748-1828)

Née dans une famille de l’aristocratie anglaise, Anne bénéficie d’une excellente éducation : elle apprend plusieurs langues dont le latin et le grec. Son entourage est favorable à sa vocation artistique : elle reçoit des cours particuliers de sculpture et étudie l’anatomie. C’est après la mort de son mari, en 1776, qu’elle commence une carrière sérieuse. Damer voyage en Europe, fréquente la cour française, participe à la vie politique anglaise et rencontre le grand amour : Mary Berry. Privilège rarement accordé aux femmes, elle est membre d’honneur de la Royal Academy où elle expose.
Son œuvre, de style néo-classique, tend inlassablement vers le beau idéal. Travaillant la cire, la terre cuite, le marbre et le bronze, elle exécute des bustes d’acteurs, d’hommes d’État –général Nelson, Napoléon-, de figures féminines de l’Antiquité, un autoportrait et quelques sculptures d’animaux. Classée première parmi ses consœurs par des critiques misogynes, comme leurs contemporains, Damer laisse de nombreuses pièces de son œuvre à la Royal Academy.


Sir Joseph Banks, sans date (photo the British Museum)


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